En écho à la nouvelle exposition du MEN, ces journées d’étude questionnent la notion de sauvagerie en lien avec la musique. Elles explorent trois axes principaux. Le premier revient sur la manière dont les premiers ethnomusicologues ont abordé les pratiques aurales des « sauvages », conformément aux typologies de l’époque, et comment certains traits ont perduré dans l’étude des musiques « pop » (effervescence, primitivisme, ritualité). Le deuxième s’intéresse à la manière dont l’imaginaire de la sauvagerie a été mobilisé par différents artistes ou styles musicaux, généralement pour défier les normes établies. Le troisième envisage la musique comme un objet d’étude sauvage, qui résiste toujours à la domestication que tente de lui imposer le chercheur.
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8h30–9h00
Accueil des participant-es
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9h00–10h30
Figures de sauvage
Emmanuel Parent
Ifriqiyya électrique : un rituel sauvage ?
Traduire la transe de possession dans le langage du rock
Michaël Spanu
France sauvage : circulations internationales des musiques
« néo-traditionnelles » expérimentales
Pierrick Lefranc
Musique contemporaine, katajjaq et chamanisme : Le Festival Musica à la découverte du sauvage qui sommeille en nous
Modération : Loïc Riom
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11h00–12h00
Conférence de Catherine Guesde
Approches du sauvage :
la formation du goût pour le métal extrême
Modération : Alain Müller
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13h00-14h30
Exploration en terres sauvages
Arsène Caens
Polysémies et ruptures de sens : les troubles de
la sémiose linguistique dans l’analyse du geste musical
Kylian Henchoz
La musique de la chasse
François Picard
La danse des bûcherons dans les bois
Modération : Emmanuel Parent
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14h30–15h00
Conclusions
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En partenariat avec les universités de Bâle, Lausanne et Neuchâtel ainsi que l’International Association for the Study of Popular Music (branche francophone d’Europe).
Entrée libre