Conférence d’Emanuela Canghiari, anthropologue, chargée de la Recherche et de l’Enseignement au Musée du quai Branly
Au 20e siècle, Ernest Hamy définissait Lima, la capitale du Pérou, comme une fabrique de l’immonde, coupable de « contaminer » les collections européennes avec des pièces pillées et falsifiées. Malgré les avancements de la législation pour la protection des restes du passé, le trafic de l’art demeure l’un des marchés illicites les plus lucratifs au monde.
Dans cette intervention, Emanuela Canghiari décrira le fonctionnement de l’archéo-trafic et montrera que la participation des acteurs à l’économie souterraine ne répond pas seulement à des logiques économiques. Des revendications politiques, sociales et symboliques sont également mobilisées.
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Entrée libre — en partenariat avec la SAMEN.