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Le trou (2.6.1990 - 10.2.1991) - Revue de presse

De la cave sécuritaire, où l'homme tente de stocker sa survie, à la rue, aux couloirs des gares ou des parkings, vous redécouvrirez de superbes et inquiétants décors revisités par l'ethnologue à l'affût de la déchirure dans notre confort, dans nos gestes anciens ou à venir. C'est une muséographie de la déconstruction qui est pratiquée par Jacques Hainard. «Je crois à l'esthétique, elle fait passer le discours.» L'image vacille, le film est terminé. Vous sortez.
Vincent Dubois, Le Matin, Lausanne, 2 juin 1990

Jacques Hainard guette au trou. Dans le musée qu'il dirige depuis 10 ans, il a réuni antres, cavernes, boyaux, tuyaux, fentes, et il raconte que dans toutes ces béances niche la civilisation. Quel scandale ! [...]
Jacques Hainard guette au trou. Il traque le vide, la cavité ou l'orifice. Il a aménagé des antres, des passages et des abîmes. Il les a rassemblés au Musée d'ethnographie, il laisse des tas de trous à explorer. Investir les orifices, comme le dit l'étho-psychiatre Boris Cyrulnik, témoigne de la qualité de l'énergie à vivre. Manger, parler, érotiser, c'est donner un sens à ses sensations. Pour que le trou ne mène pas à un creux, mais à la plénitude. Prêts?
Catherine Roussy Wessner, L'Impartial, La Chaux-de-Fonds, 2/3 juin 1990

Trou est possible.
Depuis le temps, 10 ans, qu'il joue l'acrobate des limites, Jacques Hainard a suscité beaucoup d'admiration et d'amitié, et souvent le frisson, parfois le froncement, voire le coup de sang. Il a fait ricaner aussi à la frange du cercle des guetteurs: «Expos-fantasmes, débordement personnel, tour de passe-passe intellectuel, esbroufe de sensations alambiquées, camouflet au vrai et simple savoir. Il finira bien par tomber dans le trou».
Pour ce dixième anniversaire pourtant, le numéro est parfait: un singulier zéro faute. La fascination est si bien articulée que l'alternative «on nous promène ou on nous instruit ?» saute hors des champs du possible. [...]
Le sujet, «Le Trou», est assez mordant par lui-même pour que, clairement évoqué, il parle sans autre provocation. Dans un grand jeu d'associations, son traitement recourt à la mémoire personnelle par les biens collectifs, avec balises de sensations et d'émotions, sans intellectualisme encombrant: on vous raconte une histoire.
Christiane Givord, L'Express, Neuchâtel, 5 juin 1990

Sans aucune indication écrite, l'exposition se déroule par analogies, parfois poétiques, frustrant le visiteur d'un sens unique. L'élucubration personnelle brode sur les vides malicieusement énigmatiques. Jacques Hainard cerne encore mieux cette année une ethnologie de soi.
Catherine Roussy, L'Impartial, La Chaux-de-Fonds, 5 juin 1990

On entre dans l'exposition comme on entre au cinéma, en prenant un ticket pour pénétrer dans la chambre noire, d'où l'on ressort les yeux clignotants éblouis par la lumière et encore pleins des images du film que l'on a vu. A cette différence que dans le «Cinéma Cosmos» du musée d'ethnographie, c'est votre histoire que vous allez projeter...
Stanislas] Joly, Courrier Neuchâtelois, Colombier, 6 juin 1990

Laconique, l'affiche n'énonce qu'un mot: le trou. [...]
C'est comme d'habitude sous la forme d'un parcours fléché et ramifié d'innombrables associations que Jacques Hainard et son équipe ont mis en scène leur réflexion. Comme d'habitude aussi, le sérieux de la recherche n'empêche ni la métaphore audacieuse, ni l'humour, ni le ton volontiers impertinent du maître de céans qui continue à ruer dans les brancards de l'orthodoxie ethnographique et à faire grincer la faculté.
Françoise Jaunin, 24 Heures, Lausanne, 6 juin 1990

«Le trou». Sous ce nom nu, le conservateur du Musée d'ethnographie de Neuchâtel a inauguré sa nouvelle exposition annuelle, ouverte jusqu'à la fin de l'année. La visiter, c'est tomber dedans: au public qui croyait connaître la veine que Jacques Hainard et son équipe creusent depuis dix ans, cette exposition ouvre une nouvelle trappe, et personne n'y échappe ! L'audace du conservateur frise la témérité. Car, que nous propose-t-on à travers ce trou ? Tout ! Or, «tout» est proche de «n'importe quoi» ! [...]
Jadis, les ethnologues nous montraient les civilisations, nous expliquaient leur fonctionnement. Nous regardions, nous écoutions. Jacques Hainard, lui, a commencé par confronter les objets des sociétés antiques aux nôtres. Confrontation cruelle s'il en fût, pour nous et nos certitudes. Puis, à l'aide de cette confrontation, il a forcé le public à s'interroger, à visiter activement ses expositions. Voilà maintenant qu'il le laisse presque sans aide, sans explication textuelle, à la seule vue d'objets assemblés en situations surréalistes.
Rémy Gogniat, La Liberté, Fribourg, 9 juin 1990

Le Musée d'ethnographie de Neuchâtel vient d'ouvrir sa traditionnelle exposition annuelle. Avec Jacques Hainard et son équipe, le visiteur a pris l'habitude d'être surpris, questionné, provoqué, au point qu'à chaque fois, il se demande jusqu'où «ils» iront. Avec «Le Trou» pour titre vague et ambigu, il est convié à une surprenante promenade au plus profond des fantasmes humains.
Valérie Ott, Journal de Genève, Genève, 9 juin 1990

Toujours insolite et originale, l'exposition du Musée d'Ethnographie présente cette année un brillant exercice de style sur le thème du «trou». Tout un programme ! [...]
Bref, cette exposition «pleine de sens» selon Jacques Hainard, met en scène des moments de vie où des centaines d'objets muséographiques viennent dire ce que chacun veut bien raconter. Ici, pas de textes, pas de références, mais des trous à combler.
Journal du Jura/Tribune jurassienne, Bienne, 9 juin 1990 reprenant un communiqué de l'Ats

En vedette: Le trou, au Musée d'ethnographie de Neuchâtel... Le parcours de l'exposition -- la maison, la ville, la carlingue accidentée (avion) et l'hôtel -- c'est un peu votre histoire... Quelques instants de votre vie qui s'articulent, se relient entre eux grâce à l'activité de votre cerveau. Avec comme toile de fond (!) le trou, un concept qui, sous forme concrète ou symbolique, sera présent tout au long de la visite de l'exposition [...]
«Trou... vaille» au Musée de Neuchâtel.
Radio TV8, Lausanne, 24 juin 1990

There is no guide book, nor is there any need for one as this is a visual entertainment where each person finds their own questions and answers. [...]
Each visitor may imagine what they wish, «tubes in the human body» one woman sighed. The remarks of people around you are all part of the entertainment. [...]
To provide a peephole was enough to make everyone rush to look through it. Each person showed a different reaction, one lady peering through said «Oh my !» It was the only comment.
Julie Schär, L'Impartial, La Chaux-de-Fonds, 30 juin 1990

Poussant la provocation pour susciter la réflexion, le Musée d'Ethnographie de Neuchâtel propose avec «Le Trou» une exposition sans étiquettes où chacun devrait pourtant pouvoir se retrouver. [...]
Rien n'a été laissé au hasard dans cette exposition sans étiquettes aux allures de train fantôme.
Etienne Dumont, La Tribune de Genève, Genève, 8 juillet 1990

Für all diejenigen, die der markt- und konventionsorientierte Ausstellungsbetrieb von heute langweilt, findet das Hauptereignis des schweizerischen Ausstellungssommers ohne jeden Zweifel in Neuenburg statt. [...]
Allen, denen Assoziationsspiele Freude machen und die sich nicht ärgern, wenn sie das eine oder andere Mal aus Hainards Bildkombinationen nicht klug werden, muss dieser Ausstellungsbesuch unbedingt empfohlen werden. -- Im übrigen dürfte dies die erste Ausstellung im französischen Kulturraum sein, in der auch jener nicht ganz kleine Teil der Menschheit, der Französisch nicht oder nur unperfekt beherrscht, nicht als barbarische Hinterwälder disqualifiziert wird.
Peter Killer, Tages-Anzeiger, Zurich, 10 juillet 1990

Man verlässt die Ausstellung mit gemischten Gefühlen. Wird da nicht mit Objekten aus fremden Kulturen pure Nabelschau getrieben ? Versteckt sich hinter der brillanten Inszenierung nicht ein Ego-Trip, der solche Gegenstände rücksichtslos für eine narzisstische Selbstbetrachtung missbraucht ? Oder ist es radikale Ehrlichkeit? Das freimütige Eingeständnis, dass geistige und materielle Produkte fremder Zivilisationen sowieso nur subjektiv aufgenommen werden können ? Die Vereinnahmung als Versatzstücke wäre dann unausweichlich.
Philipp Hössli, Der Landbote, Winterthour, 21 juillet 1990

Vor der Banalität des Alltags in die Wunderwelt der Assoziationen entfliehen und dabei auch das Fürchten lernen: Das Musée d'Ethnographie in Neuenburg macht sich ein Vergnügen daraus, den Reichtum, der aus dem Nichts aufsteigt, vor Augen zu führen. [...]
Nachzulesen ist es in der «Gebrauchsanweisung» des Museums zu dieser Ausstellung, die, statt langer Erklärungen an den Wänden, jedem Besucher mitgegeben wird.
Msh, Der Bund, Berne, 26 juillet 1990

Quel rapport y a-t-il entre la statue d'un léopard mozambicain occupé à dévorer un Anglais, une baignoire, des rigatoni, un bancomat et un atelier néolithique de retaillage du silex ? Vu de loin, aucun. Vu du Musée d'ethnographie de Neuchâtel, il y en a bel et bien un: le trou. [...]
Eblouissante d'intelligence, poétique, délirante, drôle, l'exposition doit ravir tout visiteur car chacun y trouve matière à combler quelque manque, ne serait-ce que celui qui tient le plus au coeur de Jacques Hainard: rappeler que nous n'avons pas le monopole de la connaissance sur la terre.
Diane Gilliard, Le Quotidien de la Côte, Nyon, 1er août 1990

Trou noir, trous de mémoires, trous d'ozone... Ludiques, provocantes, les expositions du directeur du Musée d'ethnographie de Neuchâtel ? Un moment de réflexion, assure Jacques Hainard, qui fait parler les objets. Et révèle que l'autre existe. Le Trou ? C'est plein... Mode d'emploi.
Patrick Ferla, L'Hebdo, Lausanne, 2 août 1990

Man muss in diesem Sommer nach Neuchâtel in das Musée d'Ethnographie reisen, um die anregendste, vielleicht aufregendste Ausstellung zu besichtigen. [...]
Das ist eine Schwäche, weil in diesem Vakuum die verschiedensten Spekulationen möglich sind, aber es ist auch eine Stärke, weil bei dieser begrifflichen Unbestimmtheit eine unbegrenzte Zahl von Anspielungen und Assoziationen, von Ausfällen und Abschweifungen möglich ist. [...]
Besonders angenehm ist an der Ausstellung, dass sie weitgehend auf jede Form von Erklärung verzichtet. Die Bilder, Assoziationen, Kombinationen sprechen für sich in einer wilden, ausschweifenden, nirgends domestizierten Sprache. Auf jeglichen pädagogischen Charakter wird verzichtet, die Ausstellung geht also nur so weit, wie jeder Besucher oder jede Besucherin selber in der Lage und gewillt ist, mit ihr etwas anzufangen, in die geheimem unterirdischen Gänge und Kanäle des Unterbewusstseins hinabzusteigen und den Sinn durch das freie, spielerische Arrangieren der Aussagen, Perspektiven und Erfindungen zu produzieren. Dass sie als Raumerlebnis und Environment ausserdem einen aparten, manchmal beklemmenden Reiz ausübt, kommt als weiterer Vorteil hinzu. Eine intellektuelle Geisterbahn, voller Anregung, Intelligenz und Witz, aber ohne Lunaparkcharakter.
Aurel Schmidt, Basler Zeitung, Bâle, 4 août 1990

Auf löchrigen Pfaden -- konkret und symbolisch -- führt sie durch Alltagswelten, Mythen, Märchen, Bilder und Traüme zur eigenen Geschichte. [...]
Im Musée d'Ethnographie wird der Anfang einer Geschichte erzählt, die etwas angeht -- und die weitergeht, begleitet von bewussterer Wahrnehmung und der Lust, über den Umgang mit Löchern, mit der erlebten Realität des Irrealen in verschiedenen Kulturen, mehr zu wissen.
Franziska Müller, Berner Zeitung, Berne, 7 août 1990

«Le trou - Das Loch» heisst der Titel einer äusserst komplexen Ausstellung, organisiert vom Musée d'Ethnographie in Neuenburg. Das Loch nimmt dort als ausspuckender, verschlingender Schlund, als aufklärendes, verbergendes Kuriosum vielfältigste Formem an. Kulissen, Gerätschaften, ethnographische Exponate, Bilder, Fotografien, Videobänder und vieles mehr fordern den Besucher zum freien Assoziieren auf, schliessen ihn in diese Schau mit ein.
Cash, Zurich, 17 août 1990

Au delà du visuel, l'exposition invite à une réflexion sur soi. «Le film est fini. L'aventure continue dans votre tête», explique le mode d'emploi -- très précieux ! -- de ce «trou» plein de métaphores, de non-dit, de suggestions. [...]
Bref, l'existence est pavée de trous. Mais chez Jacques Hainard, le trou est pavé de bonnes intentions. C'est sûr: celui que les étudiants nomment «le conservateur fou» a encore frappé. Comme un poing qui aurait crevé l'affiche de l'expo.
Françoise K[uenzi, L'Express, Neuchâtel, 18 août 1990

Comment s'imaginer qu'un trou puisse avoir une telle ampleur, au point d'en faire le sujet d'une exposition ? Pour répondre à cette question, il fallait bien sûr avoir les yeux en face des trous et tout le savoir-faire de Jacques Hainard, conservateur du Musée, et de son équipe. Impertinents, ils ont mis le trou dans tous ses états. Jusqu'au catalogue qui est inhabituel, le premier poche, «un trou dans la série», disent-ils.
Monique Balmer, Fémina, Lausanne, 24 août 1990

Das Neuenburger Musée d'ethnographie schiesst mit seiner Ausstellung über Löcher und Öffnungen den Vogel ab: So originell, witzig und gescheit stellt in der Schweiz kein anderes Museum aus.
Nikolaus Wyss, Das Magazin, Zurich/Berne, 31 août 1990

Dis, tu m'accompagnes voir le...; oui, l'expo consacrée au... comment dire ? Enfin, la dernière de Jacques Hainard au musée d'ethnographie de Neuchâtel. Subversive ? Non, pas vraiment. Plutôt ludique, poétique, voire dérangeante quelquefois, la réflexion à l'enseigne du «Trou», que l'on nous propose jusqu'à la fin de l'année. [...]
Alors ces hésitations, ces atermoiements ? En raison des problèmes et des contradictions que suscite précisément ce parti pris subjectif. Un léger malaise subsiste en effet après la visite, en dépit de l'attrait et de la séduction évidente de l'entreprise. En exposant côte à côte les objets les plus familiers et les plus étrangers à notre culture sans aucune forme d'explication, le conservateur, qui laisse libre champ à l'imagination du «spectateur» et à la force poétique des objets, prend nécessairement le risque d'un certain flottement, si ce n'est celui de l'égarement total. Quant au très mince dépliant - mode d'emploi («un compromis» selon Jacques Hainard), il ne peut ni véritablement contenter les tenants de l'exposition comme moyen d'expression autonome, ni les partisans d'explications circonstanciées. Le visiteur pourrait avoir ainsi l'impression de séjourner dans une auberge espagnole plutôt que dans un quatre étoiles. D'ailleurs Jacques Hainard ne cache nullement qu'une telle présentation soit «élitaire». Aux frontières de l'ethnographie, de l'exposition d'art et de la littérature, «Le Trou» vogue dans une zone franche qui sollicite énormément ceux qui s'y risquent.
Anne-Dominique Diemand, Voir Magazine, Lausanne, septembre 1990

L'expo s'intitule donc «Le Trou», titre crâne s'il en est, ce qui vous procure d'emblée de délicieux frissons quand vous glissez d'une voix coupable à la caissière du musée, en lui tendant cent sous: «Une entrée pour le trou, s'il vous plaît». La suite de la visite renforce peu à peu votre sentiment de douce culpabilité, car comme l'exposition n'explique rien, vous ne comprenez rien, mais comme par ailleurs vous avez malheureusement compris qu'elle ne vise à offrir qu'un terreau fécondant à votre propre réflexion, vous vous effrayez progressivement de l'infécondité dramatique de vos capacités réflexives. Etant entendu que vous ne tenez pas plus que le strict nécessaire à passer pour un imbécile (ou un insensible, ce qui ne fait guère mieux), il ne vous restera qu'à répondre aux amis perfides qui vous demanderont ce que vous pensez de ce «trou», quelque chose comme: «C'est une très belle expo, mon cher, une expo très stimulante». Avec un peu de chance, vous arriverez peut-être à le convaincre d'aller la visiter, et vous serez ainsi vengé. Hé, hé.
D'ailleurs, au bout du compte, vous arriverez très bien à vous persuader vous-même des qualités stimulantes de ce «trou» insolent, et à vous rassurer par conséquent sur vos capacités cognitives.
[non signé], L'Omnibus, Neuchâtel, 28 septembre 1990

Le mostre al Museo Etnografico di Neuchâtel non cessano di sorprendere. Abbandonata da tempo la formula tradizionale di raggruppare pezzi di prestigio e coronarli con un voluminoso catalogo, il conservatore Jacques Hainard continua la sua politica di disturbo.[...]
Ancora una mostra-choc al Museo Etnografico di Neuchâtel. [...]
Consapevoli di non essere esaustivi -- mancano riferimenti all'architettura, alla linguistica, alla psicanalisi, alla psicologia -- gli organizzatori accompagnano questa singolare esposizione, nettamente surrealista, con un dépliant per il modo d'uso e con un etno-pocket-book.
Fiorenza Tamborini, Giornale del Popolo, Lugano, 9 octobre 1990

Una mostra davvero originale ci fa compiere un viaggio fantastico attraverso la storia culturale del «bucco», la cui idea -- sia sul piano concreto, sia su quello simbolico -- è legata strettamente al nostro vivere quotidiano. Un'esposizione ricca e stimolante, per molti versi «diversa», che ci fa riflettere su una serie di problemi che sono quelli dell'uomo di tutti i tempi in lotta per la sopravvivenza. [...]
Discorso difficile da spiegare e da tradurre in una mostra aperta per il grande pubblico, forse anche da raccontare a parole. In questo caso Neuchâtel, si può ben dire, val bene un viaggio. Vedere e provare.
Marco Horat, Corriere del Ticino, Lugano, 20 octobre 1990

«Le trou» est une exposition promenade, un film dans lequel on se déplace plutôt que d'être assis, le cinéma Cosmos où les objets soulignent comment les trous quotidiens, ceux de la maison, de la rue, de la ville, de l'hôtel, génèrent continuellement les fictions animant notre existence.
Christiane Givord, L'Express, Neuchâtel, 23 novembre 1990

Das Besondere an der Ausstellung ist, dass sie weder belehren noch informieren, sondern einfach zum Schauen und spielerischen Nachdenken anregen will. Dass ganz am Rande Themen wie Umweltzerstörung, Ernährung, Sexualität, Geburt, Tod und Grab gestreift und nicht selten ironisch verfremdet werden, macht die Ausstellung sehenswert und klingt immer noch nach, wenn man die hoch über dem Neuenburgersee in einem herrlichen Park gelegene klassizistische Villa mit dem modernen Annexbaulängst verlassen hat.
Bruno Rauch, Leben und Glauben, Berne, 30 novembre 1990

Depuis quelques années, les expositions du Musée d'ethnographie de Neuchâtel s'accompagnent de catalogues, vrais événements, qui n'ont que peu de rapports avec la présentation visible dans ce musée, mais qui en font, justement, tout l'intérêt. [...]
Donc, cette année, pour insuffler du dynamisme à sa démarche, le Musée de Neuchâtel a édité un ouvrage qui ne raconte pas l'exposition, qui elle-même ne raconte pas une histoire.
Jeanmarie Hänggi, Le Démocrate, Delémont, 3 décembre 1990

En Suisse et à l'étranger. Mes dix manifestations: 3[ème] «Le Trou» (Musée d'Ethnographie, Neuchâtel). Sans vides, pas de pleins. La nouvelle réussite du prestidigitateur Jacques Hainard.
Etienne Dumont, La Tribune de Genève, Genève, 15 décembre 1990

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